Bonsoir à toi qui passe par là.
Ce soir, j’ai lu « La vie rêvée de Noam Oakland » de David Arnold paru chez Milan et c’est une tuerie intersidérale.
J’ai eu l’occasion de découvrir cet ovni digne d’un « Space oddity » grâce à la masse critique de Babelio que je remercie chaleureusement. Il faut savoir que je suis ultra-fan de Bowie donc j’étais « joie extatique » en recevant mon colis.
L’auteur nous emmène à la rencontre de Noah pour un trip complètement hypnotique. Le pitch : Un jeune homme se laisse hypnotisé lors d’une soirée trop arrosée et se réveille dans un monde parallèle où des détails de sa vie semblent modifiés : sa mère a une cicatrice sur la joue, ses amis ont changé de goûts et de projets et son chien a rajeuni. Le jeune homme va tenter de s’accrocher à ce qui n’a pas changé afin de ne pas se noyer.
L’histoire est complètement psyché, la plume de l’auteur est originale, les personnages attachants et la structure du livre détonante avec des noms de chapitres fantaisistes comme « Cette tristesse est plus pesante sous l’eau »ou « Sortir du robot ».
L’œuvre est ponctuée de références à la pop culture, à l’auteure Mila Henri et bien sûr à l’œuvre de David Bowie dont le jeune homme est tellement fan qu’il porte chaque jour un ensemble à son effigie, son « unibowie ».
J’ai effectué un voyage renversant dans cet ouvrage qui raconte si bien les ressentis de l’adolescence, entre utopies et désillusions, dans ce « labyrinthe » hypnotique d’émotions qu’on à tous ressenti en cherchant un sens à sa vie. Vous l’aurez compris, ce livre est un énorme coup de cœur pour moi.
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